Pentacon 135 f/2.8
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Focale | 135mm |
Ouverture | f/2.8 - f/22 |
Poids | 420g |
Prix | 25 - 50€ |
Avis | Moyen - Assez bon |
Du pentacon 135 2.8 il existe plusieurs versions, au moins 4 à ma connaissance.
La première fabriquée par Meyer Optik (la plus à gauche), puis le pentacon 135 premier du nom, de formule optique parfaitement id
entique, mais rebadgé Pentacon GDR. Plus tard vint la sélection du diaphragme preset et enfin la version MC auto, introduisant un traitement multi-couches des lentilles censé réduire le flare.
C'est de la première version étiquetée Pentacon dont nous parlerons ici, les autres versions étant tout de même très proches de celle-ci.
Le "bokeh monster", c'est ainsi que l'on appelle couramment le caillou dont il est ici question, et ceci du fait des 15 lamelles qui composent son diaphragme parfaitement circulaire. C'est d'ailleurs sur la qualité de l'arrière plan que l'objectif excelle, comme escompté, avec un bokeh doux et crémeux, régulier et élégant, transformant les sources de lumières au loin en petits cercles lumineux.
Là ou le bas blesse, c'est lorsque l'on vient à "mesurer" la netteté, le niveau de détail, communement appellé piqué. A pleine ouverture (f/2.8) la netteté est très moyenne, à peine suffisante pour du portrait lissé, et le contraste est faible. Très sensible au flare, il en est assez délicat à utiliser. Dès f/4 et encore plus à f/8, le problème se corrige, mais on pourrait alors lui préférer un 135mm f/4 type jupiter 11 se montrant lui très efficace dès la pleine ouverture.
Assez imposant et lourd, la bague de map est assez molle voire trop souple (tout du moins sur l'exemplaire en ma possession) et la distance de mise au point de 150cm est parfois handicapante et requiert l'utilisation d'une bague allonge (fournie) pour des sujets rapprochés.
C'est donc un verdict assez mitigé pour cet objectif dans la grande famille des 135mm , qui vient alimenter la thèse selon laquelle il faudrait parfois choisir un f/3.5 de qualité plus qu'un f/2.8 que l'on doit fermer pour pouvoir l'utiliser.
Le photographe ainsi averti pourra cependant choisir le pentacon pour la qualité de son bokeh, notamment en proxy-photographie ou en portrait, en recherchant un effet lisse et doux sur les images, mais pour toute autre utilisation, mieux vaut peut-être lui préférer le Tair 11A ou le Jupiter 11.
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